Plusieurs sentiers d'EVAuxois
traversent Verrey-sous-Salmaise et passent devant une ancienne
magnanerie. Quand on parle d'élevage de vers à soie, on pense d'abord au
sud. Mais non, dans l'Auxois aussi on a essayé d'élever les bombyx. Une
commission s'est même penchée sur la question en 1830 et son rapport
"sur les établissements d'éducation des vers à soie" nous apporte
quelques lumières.
La production de soie étant d'un
bon rapport, l'Europe se lance dans l'élevage de vers à soie. Des
pépinières de muriers sont plantées; celle de Dijon, créée avec les
conseils d'un jardinier venu du Languedoc, compte 6 000 arbres en 1754.
On signale d'autres plantations à Fromenteau, Saint Seine,
Bligny-le-Sec.... Parallèlement, on "éduque" des vers à soie.
Les
vers sont installés sur des étagères et nourris de feuilles de mûrier.
Les chenilles filent leur cocon, on récolte la soie. Ça marche: dès la
première année, ils produisent 223 livres de soie de première qualité.
Une commission de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de
Dijon se déplace et leur accorde une médaille d'or.
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